H ori z ont al U pd at e
- lederoffgael
- 3 juil.
- 1 min de lecture
Il existe un océan de verticales.
J’y suis née.
Face aux murs liquides.
Des hiérarchies comme des lames,
infranchissables,
qui te hissent ou t’engloutissent.
Ne pas couler ,
surfer les crêtes des stats,
prendre les vents du marché.
Et il existe ailleurs,
une eau calme. Et une terre.
Un rivage solide.
Regarde loin.
Je filme en paysage.
Des images couchées, un souffle
régulier.
Horizontale.
Un espace étendu :
Cette ville fleurie dont les toits sont
des vases,
Son marché horizontal,
On ira plus tard.
Arpentons.
Des sentiers de cailloux chauds,
des autoroutes la nuit,
des gouffres suintants,
des silos de serveurs
écoute, ils ronronnent.
des ponts de mots sans mortier ,
des montagnes de cheveux,
Un chat qui a tué
l’oiseau.
sol vaste.
ciels déclassés.
rythme lent,
douceur tenace.
L’encre s’efface.
c’est vieux plan
obsolète.
Au mieux un souvenir.
La carte est à vivre.
mise à jour organique
mon ami.
C’est là que je vis.